Comment Ouvrir un Cabinet de Conseil pour Devenir Consultant ?
Vous avez envie de vous lancer dans le conseil mais vous ne savez pas comment ouvrir votre propre cabinet ?
Vous vous demandez quelles sont les étapes à suivre, les formalités à accomplir et les choix critiques à faire ?
Vous vous interrogez sur le statut juridique, le régime fiscal, le régime social (qui sont des passages obligés) mais peut-être encore plus sur la pertinence de votre business plan, votre stratégie de communication et la gestion de votre activité ?
Cet article va vous aider à voir y plus clair et à réaliser votre projet de création d’entreprise de conseil.
Que vous soyez :
- Consultant indépendant / Consultant freelance
- Consultant en stratégie
- Consultant en organisation
- Consultant en marketing
- Consultant en ressources humaines
- Consultant en systèmes d’information
- Consultant en ingénierie
- Consultant en innovation
- Consultant en communication
- Ou tout autre domaine d’expertise…
Vous trouverez ici des conseils pratiques et des informations utiles pour ouvrir votre cabinet de conseil.
Nous allons aborder les points suivants :
- Comment définir votre niche et votre expertise ?
- Quelles sont les formalités de création de votre cabinet de conseil ?
- Comment organiser et gérer votre activité ?
- Quelles sont les clés pour réussir dans le conseil ?
Prêt à devenir votre propre patron et à mettre « CEO » sur votre profil Linkedin (😀) mais surtout à vous lancer dans une belle aventure pour vivre de votre passion, expertise ou savoir- faire.
Vous voulez développer votre business en tant que consultant ? Alors, suivez le guide !
Définir votre Niche et Expertise dans le Conseil
Pour ouvrir votre cabinet de conseil, vous devez d’abord définir votre niche et votre expertise.
Il s’agit de choisir le domaine dans lequel vous allez exercer votre activité de conseil, en fonction de vos compétences, de votre expérience et de ce qui vous anime.
Mais comment faire ?
Voici trois étapes à suivre :
1. Déterminer votre domaine de spécialisation (différenciant par rapport aux concurrents)
Vous ne pouvez pas être expert en tout (sans quoi vous aurez des problèmes à trouver des clients ou serez vite débordé).
Vous devez donc vous concentrer sur un domaine de spécialisation qui correspond à votre profil et à votre valeur ajoutée.
Pour cela, vous pouvez vous poser les questions suivantes :
- Quelles sont vos formations, vos diplômes, vos certifications ?
- Quelles sont vos expériences professionnelles ?
- Quelles sont vos réalisations, vos références et anciens clients ?
- Quelles sont vos compétences techniques et savoir-faire ?
- Quelle est votre méthode qui vous différencie ?
- Quelles sont vos passions, vos centres d’intérêt, vos motivations ?
En répondant à ces questions, vous allez identifier vos points forts, vos domaines de prédilection, vos atouts différenciateurs.
Vous allez ainsi pouvoir définir votre domaine de spécialisation, qui va constituer le cœur de votre offre de conseil.
Comprendre les besoins du marché et de vos clients
Une fois votre domaine de spécialisation déterminé, vous devez vérifier qu’il existe une demande suffisante et solvable pour votre offre de conseil.
Ce n’est pas tout de vouloir aider les gens, vous avez un business à faire tourner (avec ses charges et ses dépenses) et devez a minima vous tirer un salaire mais également penser à sortir une marge supplémentaire pour investir dans la communication, vous faire aider et (éventuellement) un jour recruter.
Pour cela, il est toujours mieux de réaliser une étude de marché, laquelle va vous permettre :
- D’identifier votre marché cible, c’est-à-dire les clients potentiels qui ont besoin de vos services de conseil.
- D’analyser la concurrence, c’est-à-dire les autres cabinets de conseil qui proposent des services similaires ou complémentaires aux vôtres.
- D’évaluer le potentiel du marché, c’est-à-dire le chiffre d’affaires que vous pouvez espérer réaliser sur votre marché cible.
Attention : une étude de marché et votre business plan sera dans 99% hors de la réalité lorsque vous allez taper dans le dur. Mais vous baser sur une base chiffrée et un minimum de recherche permet souvent de se rendre compte qu’on est pas assez cher ou que la marche est tellement haute qu’il faut peut-être affiner son idée.
Ne passez pas non plus 6 mois sur vos recherches, il n’y a que la réalité du terrain (et des clients) qui pourra vous dire si vous êtes sur un marché porteur ou au contraire compliqué. Allez vite vous permettra aussi de pivoter rapidement si vous vous êtes trompé (et cela arrive même aux meilleurs).
Pour réaliser votre étude de marché, vous pouvez sonder vos futurs (ou anciens) clients et, si vous n’avez pas accès à des sources directes, utiliser des sources indirectes comme :
- Des rapports sectoriels avec des données sur votre marché
- Des articles parus dans la presse avec des statistiques utiles
- Des sites Internet spécialisés sur votre secteur…
L’idéal reste de réaliser des enquêtes auprès de vos clients potentiels et de vos concurrents à travers des interviews par téléphone ou des questionnaires par e-mail.
Voire des rencontres et entretiens en personne qui permettent, outre d’obtenir des informations précieuses, permet de se créer un réseau.
Positionnement et proposition de valeur unique
Enfin, vous devez définir votre positionnement et votre proposition de valeur unique.
Il s’agit de vous différencier de la concurrence et de convaincre vos clients potentiels de faire appel à vous plutôt qu’à un autre.
Pour cela, vous devez répondre à la question : qu’est-ce que vous apportez de plus, de mieux, de différent à vos clients ?
Votre positionnement et votre proposition de valeur unique doivent être basés sur vos avantages concurrentiels, c’est-à-dire les éléments qui font de vous le meilleur choix pour vos clients.
Par exemple, vous pouvez vous appuyer sur :
- Votre expertise reconnue dans votre domaine de spécialisation.
- Votre expérience dans des projets similaires à ceux de vos clients.
- Votre approche personnalisée et adaptée aux besoins spécifiques de vos clients.
- Votre capacité à innover et à proposer des solutions originales et performantes.
- Votre tarification attractive et transparente.
Votre positionnement et votre proposition de valeur unique doivent être clairs, cohérents et crédibles.
Ils doivent être exprimés (et déclinés) dans :
- Votre communication
- Votre site web
- Votre plaquette
- Votre carte de visite
Surtout, ils doivent être démontrés dans votre travail, votre qualité, votre satisfaction client…
Formalités de Création de votre Cabinet de Conseil
Après avoir défini votre niche et votre expertise, vous devez vous occuper des formalités de création de votre cabinet de conseil.
Il s’agit de réaliser les démarches nécessaires pour donner une existence légale à votre entreprise, en respectant les obligations qui s’imposent à vous.
Voici les quatre étapes à suivre :
Business plan détaillé
Le business plan est un document qui présente votre projet de création de cabinet de conseil, en détaillant les aspects stratégiques, opérationnels et financiers.
Il vous permet de vérifier la faisabilité et la rentabilité de votre activité, de fixer vos objectifs et vos moyens, et de convaincre des partenaires potentiels (banques, investisseurs…).
Pour rédiger votre business plan, vous devez notamment :
- Présenter votre offre de conseil, votre marché cible, votre positionnement et votre proposition de valeur unique.
- Décrire votre stratégie commerciale, votre politique de prix, vos canaux de distribution et vos actions de communication.
- Estimer vos besoins en financement, vos sources de revenus, vos charges et votre seuil de rentabilité.
- Élaborer vos comptes prévisionnels (compte de résultat, bilan, plan de trésorerie) sur trois ans.
Un business plan est toujours faux dans l’absolu : rien ne se passe jamais comme vous l’attendez.
Ne passez pas 3 mois enfermé à peaufiner votre plan financier mais faites malgré tout un premier travail de dégrossissage afin de clarifier vos objectifs en terme de chiffre d’affaires.
Vous saurez ainsi quels moyens mettre en face et si vous tenez le bon cap (ou si au contraire vous êtes en retard sur vos prévisions).
Vous pourrez (et devrez) évidemment optimiser votre stratégie et corriger le tir par la suite.
Consultez le guide pour créer votre activité de conseil
Consultez le guide pour créer votre activité de consultant
Choix de la structure juridique
Le choix de la structure juridique de votre cabinet de conseil est une décision importante avec des conséquences sur votre statut social, votre régime fiscal, votre responsabilité, votre capital, votre gouvernance…
Vous avez plusieurs options possibles, selon que vous créez votre cabinet seul ou à plusieurs :
- L’entreprise individuelle (EI), qui permet d’exercer votre activité sans créer de société, mais qui vous expose à une responsabilité illimitée sur votre patrimoine personnel.
- L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL), qui permet de limiter votre responsabilité en affectant un patrimoine professionnel à votre activité, distinct de votre patrimoine personnel.
- L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), qui est une société à associé unique, dont vous êtes le gérant et qui permet de bénéficier d’une responsabilité limitée au montant de vos apports.
- La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU), qui est une société à actionnaire unique, dont vous êtes le président, et qui offre une grande souplesse dans l’organisation et le fonctionnement de votre entreprise.
- La société à responsabilité limitée (SARL), qui est une société à plusieurs associés, dont l’un est le gérant, et qui présente des règles de fonctionnement plus rigides.
- La société par actions simplifiée (SAS), qui est une société à plusieurs actionnaires, dont l’un est le président, et qui permet une grande liberté dans la rédaction des statuts.
Pour choisir la structure juridique la plus adaptée à votre projet, vous devez prendre en compte plusieurs critères, tels que :
- Votre situation personnelle et familiale.
- Votre régime matrimonial et votre patrimoine.
- Votre niveau de revenus et vos charges sociales.
- Votre régime fiscal et votre imposition.
- Votre besoin en financement et en partenariat.
- Votre vision à court, moyen et long terme.
Mieux vaut vous faire aider et accompagner sur ce point car un mauvais choix de statut peut plomber ou freiner votre entreprise.
Immatriculation et démarches administratives
Une fois votre structure juridique choisie, vous devez procéder à l’immatriculation de votre cabinet de conseil auprès du centre de formalités des entreprises (CFE) compétent, qui va transmettre votre dossier aux organismes concernés (greffe du tribunal de commerce, Urssaf, impôts…).
Pour cela, vous devez notamment :
- Rédiger les statuts de votre société qui vont définir les règles de fonctionnement de votre entreprise et les signer devant un notaire si vous apportez des biens immobiliers.
- Réaliser les apports en capital social qui vont constituer les fonds propres de votre société en déposant les fonds sur un compte bloqué et en évaluant les apports en nature.
- Publier un avis de constitution de votre société dans un journal d’annonces légales qui va informer le public de la création de votre entreprise.
- Remplir le formulaire de déclaration de création de votre société, qui va renseigner les informations essentielles sur votre entreprise (dénomination sociale, forme juridique, capital social, siège social, objet social, dirigeant…).
- Joindre les pièces justificatives demandées telles que les statuts, l’attestation de dépôt des fonds, l’attestation de parution dans un journal d’annonces légales, la copie de votre pièce d’identité…
- Payer les frais de greffe, qui vont couvrir les coûts liés à l’immatriculation de votre société au registre du commerce et des sociétés (RCS).
Une fois votre dossier complet et validé, vous allez recevoir votre extrait Kbis, qui est le document officiel attestant de l’existence de votre société.
Vous allez également recevoir votre numéro SIREN, qui est le numéro d’identification de votre entreprise, ainsi que votre code APE, qui est le code qui désigne votre activité principale.
Comprendre les obligations légales et réglementaires
En tant que créateur et dirigeant d’un cabinet de conseil, vous devez respecter les obligations légales et réglementaires qui s’imposent à vous, sous peine de sanctions.
Il s’agit notamment de :
- Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle, qui va couvrir les dommages que vous pourriez causer à vos clients ou à des tiers dans le cadre de votre activité de conseil.
- Tenir une comptabilité régulière et sincère, qui va enregistrer les opérations financières de votre entreprise, et établir les comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe) à la fin de chaque exercice.
- Déclarer et payer vos impôts et vos cotisations sociales, qui vont dépendre de votre statut juridique, de votre régime fiscal et de votre régime social.
- Respecter les règles déontologiques de votre profession, qui vont garantir la qualité de vos prestations de conseil, la confidentialité des informations de vos clients, l’indépendance de votre jugement…
Organisation et Gestion de Votre Activité
Une fois votre cabinet de conseil créé, vous devez vous occuper de l’organisation et de la gestion de votre activité.
Il s’agit de mettre en place les conditions optimales pour exercer votre métier de consultant, en termes d’espace de travail, d’équipements, d’outils, de relation client, de missions, d’honoraires…
Voici les quatre points à prendre en compte :
Mettre en place votre espace de travail
Pour travailler efficacement, vous devez disposer d’un espace de travail adapté à vos besoins et à votre budget.
Vous avez plusieurs possibilités, selon que vous souhaitez travailler chez vous ou ailleurs :
- Le télétravail, qui vous permet de travailler depuis votre domicile, à condition d’avoir un espace dédié, calme et confortable, et de respecter un certain équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
- Le coworking, qui vous permet de louer un bureau partagé avec d’autres professionnels, dans un espace convivial et stimulant, et de bénéficier de services communs (wifi, imprimante, salle de réunion…).
- La domiciliation, qui vous permet de domicilier le siège social de votre société dans une adresse prestigieuse, et de profiter de services associés (réception du courrier, permanence téléphonique…).
- La location de bureau, qui vous permet de disposer d’un bureau individuel ou collectif, dans un centre d’affaires ou un immeuble de bureaux, et de gérer votre espace comme vous le souhaitez.
Pour choisir votre espace de travail, vous devez prendre en compte plusieurs critères, tels que :
- Votre mode de travail, vos habitudes, vos préférences.
- Votre budget, vos charges, vos dépenses.
- Votre image, votre notoriété, votre crédibilité.
- Votre mobilité, votre accessibilité, votre localisation.
Équipements et outils de gestion
Pour mener à bien vos missions de conseil, vous devez vous équiper de matériel et d’outils de gestion performants et adaptés à votre activité. Vous devez notamment :
- Disposer d’un ordinateur portable, d’un smartphone, d’une tablette, qui vont vous permettre de travailler à distance, de communiquer avec vos clients, de réaliser des présentations…
- Utiliser des logiciels de bureautique, de comptabilité, de gestion de projet, qui vont vous aider à rédiger des documents, à tenir votre comptabilité, à planifier vos tâches…
- Souscrire à des abonnements internet, téléphonique, cloud, qui vont vous garantir une connexion rapide, une communication fluide, un stockage sécurisé…
- Choisir des outils collaboratifs, de visioconférence, de partage de fichiers, qui vont faciliter le travail en équipe, les réunions à distance, les échanges d’informations…
Pour choisir vos équipements et vos outils de gestion, vous devez prendre en compte plusieurs critères, tels que :
- Votre efficacité, votre productivité, votre qualité.
- Votre sécurité, votre confidentialité, votre fiabilité.
- Votre simplicité, votre praticité, votre ergonomie.
- Votre coût, votre rentabilité, votre amortissement.
Gestion de la relation client et des missions
Pour développer votre activité de conseil, vous devez gérer la relation avec vos clients et vos missions.
Il s’agit de prospecter, de fidéliser, de satisfaire vos clients, en leur proposant des prestations de conseil adaptées à leurs besoins et à leurs attentes.
Vous devez notamment :
- Identifier et contacter vos clients potentiels, en utilisant des techniques de prospection efficaces (réseautage, recommandation, site web, réseaux sociaux…).
- Établir et négocier vos propositions commerciales, en définissant le périmètre, les objectifs, les livrables, les délais, les honoraires de votre mission de conseil.
- Rédiger et signer vos contrats de prestation de service, en précisant les conditions générales, les obligations, les responsabilités, les modalités de paiement…
- Réaliser et suivre vos missions de conseil, en respectant le cahier des charges, en appliquant votre méthodologie, en communiquant avec le client, en livrant les résultats attendus…
- Évaluer et améliorer votre performance, en recueillant le feedback du client, en mesurant la satisfaction, en analysant les points forts et les points faibles, en proposant des axes d’amélioration…
Pour gérer la relation client et les missions, vous devez prendre en compte plusieurs critères, tels que :
- Votre professionnalisme, votre éthique, votre déontologie.
- Votre écoute, votre compréhension, votre empathie.
- Votre réactivité, votre adaptabilité, votre flexibilité.
- Votre créativité, votre innovation, votre valeur ajoutée.
Fixer vos honoraires et modalités de paiement
Pour vivre de votre activité de conseil, vous devez fixer vos honoraires et vos modalités de paiement.
Il s’agit de déterminer le prix de vos prestations de conseil, en fonction de la valeur que vous apportez à vos clients, et de vous faire payer dans les meilleures conditions.
Vous devez notamment :
- Calculer vos coûts de revient, en tenant compte de vos charges fixes (loyer, abonnements….) et de vos charges variables (déplacements, fournitures…).
- Estimer votre chiffre d’affaires prévisionnel, en fonction de votre nombre de jours travaillés, de votre taux d’occupation, de votre taux journalier moyen…
- Définir votre taux journalier, en fonction de votre expérience, de votre expertise, de votre notoriété, de la complexité de la mission, du marché, de la concurrence…
- Adapter votre tarification, en fonction du type de client, de la durée de la mission, du volume de prestations, de la récurrence, des remises…
- Facturer vos prestations, en respectant les règles de facturation (mentions obligatoires, numérotation, date…) et en utilisant un logiciel de facturation.
- Encaisser vos paiements, en choisissant le mode de paiement le plus adapté (virement, chèque, carte bancaire…) et en relançant les impayés.
Pour fixer vos honoraires et vos modalités de paiement, vous devez prendre en compte plusieurs critères, tels que :
- Votre rentabilité, votre marge, votre bénéfice.
- Votre compétitivité, votre attractivité, votre crédibilité.
- Votre trésorerie, votre solvabilité, votre liquidité.
- Votre fiscalité, votre imposition, votre optimisation.
Prêt à devenir consultant ?
Vous avez maintenant toutes les clés pour ouvrir votre cabinet de conseil et devenir consultant.
Vous savez comment :
- Définir votre niche et votre expertise.
- Réaliser les formalités de création de votre cabinet de conseil.
- Organiser et gérer votre activité.
- Fixer vos honoraires et vos modalités de paiement.
Il ne vous reste plus qu’à passer à l’action et à concrétiser votre projet. N’attendez plus, lancez-vous !
Si vous avez besoin d’aide, de conseils, ou de formation, n’hésitez pas à me contacter.
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