Comment Ouvrir un Cabinet de Consultant (et Se Lancer dans le Conseil) ?
Vous êtes passionné par votre domaine d’expertise et vous souhaitez partager votre savoir-faire avec d’autres organisations ? Vous avez envie de vous lancer dans le conseil, mais vous ne savez pas par où commencer ?
Vous vous demandez comment ouvrir un cabinet de consultant et se lancer dans le conseil ? Cet article est fait pour vous !
Nous allons vous guider pas à pas dans les étapes clés pour créer votre entreprise de conseil et réussir votre projet.
Que vous soyez consultant indépendant, auto entrepreneur, ou que vous souhaitiez créer une société de conseil, vous trouverez ici des conseils pratiques et des ressources utiles pour vous accompagner.
Le conseil est un secteur en pleine croissance, qui offre de nombreuses opportunités aux professionnels qui veulent mettre à profit leurs compétences et leur expérience.
Selon le type de conseil que vous proposez, vous pouvez intervenir dans des domaines variés, tels que la stratégie, l’organisation, le management, les systèmes d’information, les ressources humaines, le marketing, le juridique, la finance, la communication, l’ingénierie, l’innovation, ou encore la formation.
- Mais comment se lancer dans le conseil ?
- Quelles sont les démarches à suivre pour ouvrir un cabinet de consultant ?
- Quel statut juridique choisir ?
- Comment élaborer votre business plan ?
- Comment trouver vos premiers clients ?
- Comment communiquer sur votre activité ?
Autant de questions auxquelles nous allons répondre dans cet article, en vous présentant les 6 étapes essentielles pour ouvrir un cabinet de consultant et se lancer dans le conseil.
Etape 1 : Définir votre spécialité en tant que cabinet de consultant
Avant d’ouvrir un cabinet de consultant, vous devez définir votre spécialité, c’est-à-dire le type de conseil que vous allez offrir à vos clients.
Il existe de nombreux domaines de conseil, tels que :
- La stratégie
- L’organisation
- Le management
- Les systèmes d’information
- Les ressources humaines
- Le marketing
- Le juridique
- La finance
- La communication
- L’ingénierie
- L’innovation
- Ou encore la formation
Vous devez choisir celui qui correspond à vos compétences, à votre expérience et à votre passion.
Quels services de conseil pouvez-vous offrir ?
Une fois que vous avez choisi votre domaine de conseil, vous devez définir les services que vous allez proposer à vos clients.
Il s’agit de préciser la valeur ajoutée que vous apportez, les problématiques que vous résolvez, les solutions que vous recommandez et les résultats que vous garantissez.
Vous pouvez vous inspirer des services de conseil proposés par d’autres cabinets dans votre domaine, mais vous devez aussi vous différencier de la concurrence en mettant en avant votre expertise, votre approche et votre créativité.
Identifier votre marché cible (et vous démarquer de vos concurrents)
Enfin, vous devez identifier votre marché cible, c’est-à-dire le groupe de personnes ou d’organisations qui sont susceptibles d’acheter vos services de conseil.
Pour cela, vous devez réaliser une étude de marché, qui vous permettra de connaître les besoins, les attentes, les comportements et les habitudes de vos clients potentiels.
Vous devez également segmenter votre marché cible en fonction de critères pertinents, tels que la taille, le secteur, la localisation, le chiffre d’affaires, la maturité, la culture ou encore les objectifs de vos clients.
Cela vous aidera à adapter votre offre, votre prix, votre communication et votre distribution à chaque segment.
Etape 2 : Création de votre business plan
Après avoir défini votre spécialité, vous devez élaborer votre business plan, qui est le document qui présente votre projet de création de cabinet de conseil, ses objectifs, sa stratégie et sa rentabilité.
Le business plan vous permettra de convaincre des partenaires financiers, de vérifier la viabilité de votre activité et de piloter votre développement.
Prévoir le budget nécessaire pour la création du cabinet
Pour créer votre cabinet de conseil, vous devez prévoir le budget nécessaire pour financer les dépenses liées à la création et au démarrage de votre activité.
Il s’agit notamment des frais de constitution, des frais de domiciliation, des frais de communication, des frais de matériel et de logiciels, des frais de formation…
Selon le type de conseil que vous proposez, le budget nécessaire peut varier de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Vous devez donc évaluer vos besoins en financement et identifier les sources de financement possibles :
- Apport personnel
- Love money (levée de fonds auprès de vos proches, amis et famille)…
- Prêt bancaire
- Subventions
- Aides à la création d’entreprise
- Financement participatif
Etude de marché et stratégie de développement dans le conseil
Pour élaborer votre business plan, vous devez également réaliser une étude de marché, qui vous permettra de connaître le potentiel de votre activité, la demande de vos clients, la concurrence de vos concurrents et les opportunités de votre secteur.
Vous devez également définir votre stratégie de développement, qui comprend votre positionnement, votre offre de services, votre politique de prix, votre mode de distribution et votre plan de communication.
Vous devez ensuite traduire votre stratégie en objectifs chiffrés, tels que le chiffre d’affaires, la marge, le seuil de rentabilité…
Vous devez également établir un prévisionnel financier, qui comprend un compte de résultat, un bilan et un plan de trésorerie, qui reflètent les hypothèses de votre business plan.
Consultez le guide pour créer votre cabinet de conseil
Consultez le guide pour créer votre cabinet de consultant
Etape 3 : Choisir le statut juridique approprié
Une fois que vous avez élaboré votre business plan, vous devez choisir le statut juridique de votre cabinet de conseil.
Il s’agit de la forme juridique qui va régir le fonctionnement de votre entreprise, sa fiscalité, sa responsabilité et son régime social.
Le choix du statut juridique est donc crucial, car il aura des conséquences sur votre activité, votre rémunération et votre protection.
Les différentes formes juridiques pour un cabinet de conseil
Selon que vous exerciez seul ou à plusieurs, vous avez le choix entre plusieurs formes juridiques possibles pour votre cabinet de conseil :
- L’entreprise individuelle (EI) ou la micro-entreprise : il s’agit du statut le plus simple, qui vous permet d’exercer votre activité en nom propre, sans créer de société. Vous êtes le seul maître à bord, mais vous êtes aussi responsable sur votre patrimoine personnel des dettes de votre entreprise.
- L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) : il s’agit d’une variante de l’EI, qui vous permet d’affecter un patrimoine professionnel distinct de votre patrimoine personnel, afin de limiter votre responsabilité. Vous pouvez opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) au lieu de l’impôt sur le revenu (IR).
- La société à responsabilité limitée (SARL) ou l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : il s’agit de sociétés constituées d’un ou plusieurs associés, qui sont responsables dans la limite de leurs apports. Le capital social est librement fixé et divisé en parts sociales. Le gérant peut être un associé ou un tiers, et il relève du régime des travailleurs non salariés (TNS) ou du régime des assimilés salariés selon qu’il est majoritaire, égalitaire ou minoritaire. La société est soumise à l’IS, sauf option pour l’IR.
- La société par actions simplifiée (SAS) ou la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) : il s’agit de sociétés constituées d’un ou plusieurs associés, qui sont responsables dans la limite de leurs apports. Le capital social est librement fixé et divisé en actions. Le président peut être un associé ou un tiers, et il relève du régime des assimilés salariés. La société est soumise à l’IS, sauf option pour l’IR.
Avantages et inconvénients de chaque statut juridique
Pour choisir le statut juridique le plus adapté à votre projet, vous devez prendre en compte plusieurs critères, tels que la simplicité de création et de gestion, le coût, la fiscalité, le régime social, la responsabilité, la souplesse et l’évolutivité.
Voici un tableau comparatif des avantages et des inconvénients de chaque statut juridique :
- EI / Micro-entreprise : Modalités de création et de gestion ultra-simplifiées | Statut juridique très peu coûteux | Idéal pour tester un projet avant de se lancer | Responsabilité illimitée (confusion de patrimoine) | Imposition sur le chiffre d’affaires sans déduction des frais | Plafonds de chiffre d’affaires à respecter
- EIRL | Responsabilité limitée au patrimoine d’affectation | Possibilité d’opter pour l’IS | Formalités de création et de gestion plus complexes que l’EI | Obligation de tenir une comptabilité et de déposer un bilan annuel | Imposition sur le bénéfice réel
- EURL / SARL | Responsabilité limitée aux apports | Protection sociale importante pour les gérants égalitaires et minoritaires (mais taux de cotisations sociales élevé) | Libération progressive du capital social | Imposition d’office à l’IS avec option pour l’IR | Statut de conjoint collaborateur possible | Formalités de création et de gestion plus lourdes que l’EI | Règles de fonctionnement plus rigides que la SAS
- SAS / SASU | Responsabilité limitée aux apports | Protection sociale avantageuse pour le président (mais cotisations sociales plus élevées que les TNS) | Grande liberté dans l’organisation de la société | Possibilité de créer plusieurs catégories d’actions | Imposition d’office à l’IS avec option pour l’IR | Formalités de création et de gestion plus lourdes que l’EI | Coût de création et de suivi plus élevé que la SARL
En conclusion, le choix du statut juridique de votre cabinet de conseil dépend de votre situation personnelle, de vos objectifs et de vos préférences.
Il n’existe pas de statut idéal, mais un statut plus adapté que les autres à votre projet. Il est donc conseillé de se faire accompagner par un professionnel du droit ou du chiffre pour faire le bon choix.
Etape 4 : Domiciliation de votre cabinet de conseil
La domiciliation de votre cabinet de conseil est une étape obligatoire pour lui donner une adresse administrative et l’immatriculer au registre du commerce et des sociétés (RCS).
La domiciliation correspond au siège social de votre entreprise, qui figure sur tous les documents officiels et qui détermine le tribunal compétent en cas de litige.
Vous devez donc choisir avec soin le lieu de domiciliation de votre cabinet de conseil, en fonction de vos besoins, de votre budget et de votre image.
Vous avez plusieurs possibilités pour domicilier votre cabinet de conseil :
- Votre domicile personnel : il s’agit de la solution la plus simple et la moins coûteuse, qui vous permet de travailler chez vous sans avoir à louer un local. Toutefois, vous devez respecter certaines conditions, telles que l’autorisation du bailleur ou du syndic de copropriété, l’absence de clause contraire dans le bail ou le règlement de copropriété, et le respect de la destination du local. Vous devez également veiller à séparer votre vie privée de votre vie professionnelle, et à ne pas recevoir de clients ou de fournisseurs chez vous.
- Un local commercial : il s’agit de la solution la plus classique, qui vous permet de disposer d’un espace dédié à votre activité, où vous pouvez recevoir vos clients et vos collaborateurs. Toutefois, vous devez vous engager sur un bail commercial, qui implique des frais importants (loyer, charges, taxe foncière…) et une durée minimale de 9 ans. Vous devez également choisir un emplacement stratégique, qui soit accessible, visible et adapté à votre image.
- Une société de domiciliation : il s’agit d’une solution intermédiaire, qui vous permet de bénéficier d’une adresse prestigieuse, sans avoir à louer un local. Vous pouvez ainsi profiter de services complémentaires, tels que la gestion du courrier, la permanence téléphonique, la location de salles de réunion… Toutefois, vous devez signer une convention de domiciliation, qui précise les conditions et les modalités de la domiciliation, et qui doit être agréée par le préfet. Vous devez également justifier d’un lien réel avec le lieu de domiciliation, par exemple en y exerçant une partie de votre activité ou en y disposant d’un bureau.
En conclusion, le choix de la domiciliation de votre cabinet de conseil dépend de votre projet, de votre budget et de votre image.
Il est donc conseillé de comparer les différentes options possibles, et de se renseigner sur les formalités à accomplir pour domicilier votre entreprise.
Etape 5 : Réalisation des démarches administratives pour la création du cabinet
Après avoir choisi votre statut juridique et votre lieu de domiciliation, vous devez réaliser les démarches administratives pour la création de votre cabinet de conseil.
Il s’agit notamment de procéder à l’immatriculation de votre entreprise et à la déclaration fiscale et sociale de vos revenus.
Immatriculation de l’entreprise
L’immatriculation de votre entreprise consiste à demander son inscription sur un registre légal, qui lui donne une existence officielle et un numéro d’identification (SIREN, SIRET, code APE…).
Selon votre statut juridique, le registre peut être le registre du commerce et des sociétés (RCS), le répertoire des métiers (RM), le registre spécial des agents commerciaux (RSAC), ou le registre spécial des entreprises individuelles à responsabilité limitée (RSEIRL).
L’immatriculation doit être effectuée entre le mois qui précède le début d’activité et les 15 jours qui suivent le début de l’activité. Pour immatriculer votre entreprise, vous devez remplir un formulaire spécifique (M0, P0, TNS…) et réunir certains justificatifs, tels que les statuts de la société, le certificat de dépôt de capital, l’attestation de parution dans un journal d’annonces légales, la copie d’une pièce d’identité…
Vous devez ensuite envoyer votre dossier au centre de formalités des entreprises (CFE) compétent, qui se chargera de le transmettre aux différents organismes concernés (greffe du tribunal de commerce, Urssaf, Insee, impôts…).
Le coût de l’immatriculation varie selon le statut juridique et le registre choisis, et peut aller de la gratuité à plusieurs centaines d’euros .
Déclaration fiscale et sociale
La déclaration fiscale et sociale de vos revenus est une formalité obligatoire, qui vous permet de déclarer en une seule fois les revenus nécessaires au calcul de vos cotisations sociales et de votre impôt sur les revenus.
Vous devez faire votre déclaration fiscale habituelle sur le site impots.gouv.fr, en complétant la rubrique « Déclaration de revenus des indépendants ».
Les éléments déclarés seront transmis automatiquement par l’administration fiscale à l’Urssaf ou à la Cgss, qui procédera au réajustement des échéanciers de cotisations provisionnelles et à la régularisation sur la cotisation définitive.
La déclaration fiscale et sociale de vos revenus doit être effectuée par voie dématérialisée, que vous soyez imposable ou non .
Etape 6: Communication sur le lancement de votre cabinet de conseil
La dernière étape pour ouvrir un cabinet de conseil est de communiquer sur le lancement de votre activité.
Il s’agit de faire connaître votre cabinet, de susciter l’intérêt de vos clients potentiels et de vous démarquer de la concurrence.
Pour cela, vous devez créer une présence en ligne et mettre en place des actions de marketing et de promotion de vos services.
Créer une présence en ligne
Créer une présence en ligne consiste à être visible sur Internet, à travers différents supports, tels que :
- Un site web : il s’agit de la vitrine de votre cabinet, qui présente votre offre de services, votre expertise, vos références, vos coordonnées. Vous devez créer un site web professionnel, clair, attrayant et optimisé pour le référencement naturel (SEO). Vous pouvez utiliser des outils comme WordPress ou Webflow (éventuellement Wix ou Squarespace pour un simple site vitrine) pour créer facilement votre site web.
- Les réseaux sociaux : ils vous permettent de créer une communauté autour de votre cabinet, de partager du contenu pertinent, de dialoguer avec vos prospects et vos clients, de renforcer votre image de marque… Vous devez choisir les réseaux sociaux adaptés à votre cible, tels que LinkedIn, X / Twitter, Facebook, Instagram. Vous devez également animer régulièrement vos comptes, en publiant des articles, des vidéos, des infographies, des témoignages…
- Les annuaires en ligne : ils vous permettent d’améliorer votre visibilité locale, de générer du trafic vers votre site web, de bénéficier des avis des clients. Vous devez inscrire votre cabinet sur des annuaires pertinents, tels que Google My Business, Pages Jaunes, Yelp. Vous devez également renseigner des informations exactes et cohérentes sur votre cabinet, telles que le nom, l’adresse, le téléphone, le site web, les horaires…
- Les plateformes spécialisées : elles vous permettent de proposer vos services de conseil à des clients qui recherchent des experts dans votre domaine. Vous pouvez vous inscrire sur des plateformes comme Malt, Codeur, Hopwork. Vous devez créer un profil attractif, qui met en avant vos compétences, vos réalisations, vos tarifs. Vous devez également répondre aux offres de missions qui correspondent à votre profil.
Marketing et promotion de vos services
Marketing et promotion de vos services consistent à mettre en œuvre des actions pour attirer l’attention de vos clients potentiels, les convaincre de faire appel à votre cabinet et les fidéliser.
Vous pouvez utiliser différentes stratégies, telles que :
- Le marketing de contenu : il s’agit de créer et de diffuser du contenu à forte valeur ajoutée, qui répond aux besoins et aux problématiques de votre audience. Vous pouvez créer du contenu sous différentes formes, telles que des articles de blog, des livres blancs, des webinaires, des podcasts, des newsletters. Le marketing de contenu vous permet de démontrer votre expertise, de générer du trafic vers votre site web, de capter des leads, de renforcer votre crédibilité…
- Le marketing par e-mail : il s’agit d’envoyer des e-mails personnalisés et ciblés à vos prospects et à vos clients, pour les informer, les conseiller, les inciter à passer à l’action, les fidéliser. Vous pouvez utiliser des outils comme Brevo ou Activecampaign pour créer et gérer vos campagnes d’e-mailing. Vous devez également respecter les règles du RGPD et obtenir le consentement des destinataires avant de leur envoyer des e-mails.
- Le marketing d’influence : il s’agit de collaborer avec des influenceurs, c’est-à-dire des personnes qui ont une forte notoriété et une grande audience sur les réseaux sociaux, et qui sont reconnues comme des experts dans votre domaine. Vous pouvez leur proposer de parler de votre cabinet, de recommander vos services, de partager votre contenu. Le marketing d’influence vous permet de profiter de la confiance et de la crédibilité des influenceurs, d’élargir votre audience, de booster votre image de marque…
En conclusion, la communication sur le lancement de votre cabinet de conseil est une étape cruciale pour réussir votre projet.
Vous devez créer une présence en ligne et mettre en place des actions de marketing et de promotion de vos services, afin de faire connaître votre cabinet, de séduire vos clients potentiels et de vous démarquer de la concurrence.
Prêt à lancer votre cabinet ?
Vous avez maintenant toutes les clés en main pour ouvrir un cabinet de consultant et se lancer dans le conseil.
Vous savez comment définir votre spécialité, élaborer votre business plan, choisir votre statut juridique, domicilier votre cabinet, réaliser les démarches administratives et communiquer sur votre activité.
Il ne vous reste plus qu’à passer à l’action et à concrétiser votre projet ! N’attendez plus, lancez-vous dès aujourd’hui dans le conseil !
Vous verrez, c’est une activité passionnante, enrichissante et gratifiante, qui vous permettra de mettre à profit votre savoir-faire, de relever des défis variés, de rencontrer des clients intéressants, et de gagner votre vie en toute liberté !
Si vous avez besoin d’aide ou de conseils pour ouvrir votre cabinet de consultant, n’hésitez pas à me contacter.
Je serai ravi de vous accompagner dans votre aventure entrepreneuriale !